Le bon côté des choses.
Oui, donc je n'avais pas vraiment évoqué le bon côté des choses dans mon précédent article. Mes articles sont miteux parce que trop de pensées traversent ma pauvre tête en une fraction de secondes, je tappe machinalement sur le clavier sans vraiment me soucier de ce que j'écris. Désolée, j'essayerai d'être plus organisée à l'avenir. Je ne sais pas si j'y arriverai un jour mais je promets d'essayer.
Donc, le bon côté des choses est qu'en dehors de noyer mon chagrin dans de l'alcool et des glaces, penser sans cesse au sexe et au suicide, me dire que retrouver quelqu'un au plus vite est la plus simple façon de me détendre, je me dis qu'il faut peut être que je prenne du temps pour moi.
Je ne me suis pas presentée, Amber, 24 ans, sans-mec, sans-boulot et presque sans vrai abri depuis maintenant une éternité. Je n'ai jamais pensé à l'âge mais je me dis que "normalement" les gens de mon âge sont un peu plus stables. Et puis je me dis putain ta gueule.
Ce n'est pas vraiment une histoire d'être stable ou pas, je pense qu'il me faut du temps pour moi même, si j'en avais les moyens, je m'exilerai quelque part en pleine nature, ou il n'y a personne et des paysages à couper le souffle. J'emporterai bien tout de même un kg de beuh et un mec.
Un mec, pas (encore?) le père de mes enfants, pas forcément l'amour de ma vie. Quelqu'un qui m'apprendrai des choses, qui saurait comprendre sans que j'aie besoin de le dire que j'ai besoin de m'amuser, de discuter ou d'écouter de la musique au calme. Quelqu'un de pas relou.. je pense m'égarer. Donc oui, aller un long moment en pleine nature, loin des gens et autres pots d'échappements. J'irais manger les fruits et légumes que j'ai moi même fait, fumer la beuh que j'ai moi même cultivé, réfléchir, écrire, lire, méditer, écouter de la musique, et si un mec traine dans le coin, pourquoi pas baiser.
Je sais pas si c'est vraiment un "bon côté des choses" tout ça, parce que je veux prendre du temps pour moi, certes, mais je n'en ai pas les moyens. Je ne peux qu'essayer d'éviter de faire face à mes problèmes, pour par la suite pleurnicher car je n'ai pas de boulot, pas de mec, et pas grand chose d'autre.