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amber's weeping

16 juillet 2012

Le bon côté des choses.

Oui, donc je n'avais pas vraiment évoqué le bon côté des choses dans mon précédent article. Mes articles sont miteux parce que trop de pensées traversent ma pauvre tête en une fraction de secondes, je tappe machinalement sur le clavier sans vraiment me soucier de ce que j'écris. Désolée, j'essayerai d'être plus organisée à l'avenir. Je ne sais pas si j'y arriverai un jour mais je promets d'essayer.

Donc, le bon côté des choses est qu'en dehors de noyer mon chagrin dans de l'alcool et des glaces, penser sans cesse au sexe et au suicide, me dire que retrouver quelqu'un au plus vite est la plus simple façon de me détendre, je me dis qu'il faut peut être que je prenne du temps pour moi.

Je ne me suis pas presentée, Amber, 24 ans, sans-mec, sans-boulot et presque sans vrai abri depuis maintenant une éternité. Je n'ai jamais pensé à l'âge mais je me dis que "normalement" les gens de mon âge sont un peu plus stables. Et puis je me dis putain ta gueule. 

Ce n'est pas vraiment une histoire d'être stable ou pas, je pense qu'il me faut du temps pour moi même, si j'en avais les moyens, je m'exilerai quelque part en pleine nature, ou il n'y a personne et des paysages à couper le souffle. J'emporterai bien tout de même un kg de beuh et un mec. 

Un mec, pas (encore?) le père de mes enfants, pas forcément l'amour de ma vie. Quelqu'un qui m'apprendrai des choses, qui saurait comprendre sans que j'aie besoin de le dire que j'ai besoin de m'amuser, de discuter ou d'écouter de la musique au calme. Quelqu'un de pas relou.. je pense m'égarer. Donc oui, aller un long moment en pleine nature, loin des gens et autres pots d'échappements. J'irais manger les fruits et légumes que j'ai moi même fait, fumer la beuh que j'ai moi même cultivé, réfléchir, écrire, lire, méditer, écouter de la musique, et si un mec traine dans le coin, pourquoi pas baiser. 

Je sais pas si c'est vraiment un "bon côté des choses" tout ça, parce que je veux prendre du temps pour moi, certes, mais je n'en ai pas les moyens. Je ne peux qu'essayer d'éviter de faire face à mes problèmes, pour par la suite pleurnicher car je n'ai pas de boulot, pas de mec, et pas grand chose d'autre.

 

 

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16 juillet 2012

Le bon côté des choses.

Je ne dis pas qu'il y a toujours un "bon côté des choses". Quand par exemple j'ai plus de boulot, il n'y a pas de bon côté des choses.

Par contre, chaque fois que je sors d'une longue histoire, il y a des choses que j'ai appris, des choses que je ne pense pas pouvoir avoir appris dans un autre contexte, ou alors si, mais différemment.

Bref, si je suis ce que je suis aujourd'hui, c'est sûrement grâce à S. mon ex qui m'a quitté pour l'espagne (et, accessoirement, parce que je suis chiante). Mais si je ne l'avais pas connu pendant de longues petites années, je ne sais pas du tout en j'en serais. C'est grâce à lui que j'ai bougé, et c'est grâce à lui que j'ai changé, et c'est grâce à lui que j'ai grandi. Je ne sais pas, cela dit, si c'est à cause de lui que je suis incurablement passive-agressive. Peut être pas directement à cause de lui, mais je pense qu'il a empiré la chose en moi, mais passons.

Aujourd'hui, qu'est ce qui a changé? Beaucoup de choses. Je pense avoir stagné "mentalement" quand S. m'avait quitté. J'étais décidée de ne faire aucun pas de l'avant, rester la même, histoire de l'intéresser si jamais il décidait de me retrouver. J'ai certes changé de pays depuis, mais ce n'était que pour prendre de l'air - de l'espace. Mais ce fut un excellent début à tout; un grand tout qui aujourd'hui touche fin. Donc c'est en rencontrant C, avant même de m'engager avec lui dans une relation que je n'saurais toujours pas définir, aujourd'hui, quatre ou cinq ans plus tard, que j'ai commencé à re-aller de l'avant.

Aller de l'avant est sûrement un bien grand mot, mais si vous voulez, c'est en le rencontrant que j'ai commencé à m'ouvrir. J'étais extrêmement fermée, ou alors je m'étais faite fermée dans mon couple et mes habitudes, parce que l'épanouissement était facile et "immédiat". C, avant d'être mon amant était mon ami, et il m'a appris plein de choses qu'aujourd'hui j'aimerai oublié. Notamment la sincérité. Je ne connaissais pas, et je ne suis pas sûre de connaitre vraiment aujourd'hui. Il faut que quelqu'un de nouveau vienne mettre sa queue en moi et approfondir ma notion de la sincérité. 

Je n'sais pas si courrir essayer de retrouver quelqu'un pour oublier, si continuer à dévorer des glaces et des pizzas en fumant et ne bougeant ni la fesse droite ni la gauche.

16 juillet 2012

Ennui existentiel

Je suis vide depuis longtemps. Vide depuis que je ne suis plus au lycée, depuis que mon ex m'a quitté pour aller en Espagne. Je suis très loin d'être encore amoureuse mais j'ai une grande affection pour lui, mais tant pis si je n'ai que très peu de nouvelles. 

Si je pense à lui aujourd'hui c'est parce que chaque fois que je perds un mec (ou autre, en l'occurence aujourd'hui, c'est "autre" que j'ai perdu, ce qui me rends encore plus confuse, étant donné que c'était mon premier "autre", bref), j'essaye de penser à ma vie "avant" lui. Et je n'arrive bizarrement pas à penser à ma vie tout court avant lui, je pense directement aux derniers "amour". Eponger une décéption amoureuse en me disant que la précédente, qui avait l'air pire, s'est finalement bien passé, voilà la seule chose qui peut entre guillemets m'aider à relativiser. Alors je repense à l'ex. Le fameux. Je me souviens de mon état et mon envie de me suicider la première fois qu'il m'a quitté. Il est revenu, reparti, revenu, reparti.. puis reparti pour de vrai. J'ai l'impression que cette fois-ci, c'est à peu près le même schema. Chaque fois qu'il part, je ne sais jamais si c'est la dernière. Au final, bien que ça rende le passage outre plus compliqué, ça facilite un peu les choses. L'espoir fait vivre dit-on.

Il y a deux semaines, C (appelons C mon amant mec de mon amie) l'a quittée, et donc moi aussi, par extension. En deux putain de semaines, c'était oublié, jusqu'à ce qu'il revienne ce week-end, vers elle, et moi donc. Je n'ai rien "donné" ce week-end, et j'en suis contente. J'aurais été encore plus dévastée.

Dévastée, mais quel grand mot, je disais à l'instant qu'en deux semaines c'était pliée. J'ai l'impression que mes émotions en général sont plus vraies qu'autrefois, et puis je m'entends dire des phrases dans le genre "en deux semaines c'est pliée". Devrais-je en conclure que je ne suis pas amoureuse?

Une amie à moi disait que l'amour vrai, c'était uniquement la première fois. Je ne sais pas si je suis d'accord. Je vois bien qu'il m'est de plus en plus difficile de tomber amoureuse, mais je sais que je le suis chaque fois autant que la première fois. Enfin sauf là, je ne suis pas amoureuse.

Je répète trop ne pas être amoureuse. J'ai peur de l'être. 

Si je reparle de tout ça c'est parce que. Je ne sais pas, en fait.

 

16 juillet 2012

Je crois que je suis enceinte

Depuis quelques temps, pour oublier toute la merde à laquelle je dois faire face, j'ai trouvé une merveilleuse idée: me foutre encore plus dans la merde. Alors je déprime toute la semaine puis sors noyer tout ça dans des litres d'alcool le week-end. Quand je ne vois plus clair, je continue à boire jusqu'à ne plus rien voir, ne plus rien sentir, ne plus être capable de placer un mot et je saute sur quiconque ayant envie de se vider les couilles.

Revenons trois week-ends plus tôt. Je suis sortie avec des amis que j'ai perdu à partir de la première bouteille, voilà ou mes souvenirs s'arrêtent, ai continué à boire par la suite jusqu'à ne plus en pouvoir puis suis sortie me ballader dans le jardin de là ou la soirée avait lieu. Je suis tombée sur un mec et ai appris le lendemain matin qu'on avait couché ensemble dans ce même jardin, bondé de mecs de la sécu. "Alors tu me baises et tu ne veux plus entendre parler de moi? Cool", voilà, mot pour mot, son message. Suite auquels j'ai envoyé certains autres pour retrouver mes souvenirs, le mec avait l'air de bien m'aimer, mais n'a pas répondu à la question "est-ce qu'on s'est protégés?"

C'est pas comme si généralement, je sortais pour "m'amuser", c'est à dire écouter de la musique de cons entourée de cons, en buvant des verres hors de prix. Non, je sors pour chopper, disons les choses comme elles sont. Mais il y a une marge entre chopper en s'amusant et ne plus se souvenir d'avoir baisé quelqu'un (ni de quoi que ce soit d'autres, soit dit de passage). 

Je ne sais pas si du coup je suis un peu parano, vu que je n'sais pas si on s'est protégés ou pas, ou si je suis vraiment enceinte mais je mange pour dix-huits depuis quelques temps (oui je sais, on peut rejetter ça sur le dos de ma déprime) et ai les seins trop sensibles. Je me dis depuis une semaine qu'il faut que j'aille faire un test de grossesse mais ma passivité l'emporte. Je préfère rester posée face à mon ordi, à fumer et essayer de chasser toute pensée me traversant l'esprit.

 

 

 

16 juillet 2012

S'il n'est plus avec elle, il n'est plus avec moi.

Quelque chose m'échappe. Je ne comprends pas si je suis amoureuse ou pas. Si je ne le suis pas, pourquoi suis-je si triste, pourquoi ai-je bouffé pour dix aujourd'hui et ai la flemme de me bouger le moindre petit doigt.

Je couche depuis longtemps avec mon ex-meilleur ami (ex meilleur ami, parce qu'à partir du moment ou on couche ensemble, on ne peut plus vraiment prétendre à de l'amitié), et qui, accessoirement, est le mec d'une amie à moi. C'est compliqué entre eux et aujourd'hui, une énième dispute. Ce qui me fait chier c'est que s'il n'est plus avec elle, il n'est plus "avec" moi.

Il est con, je suis con, et son ex-copine, mon amie donc, est con aussi. On est tous dérangés mais lui en premier lieu, moi en second. Je ne pense pas être amoureuse. Je suis juste triste d'avoir été "larguée", sans même un mot, sans rien. Il fallait juste que je comprenne, je n'ai pas le droit de poser de questions, rien. Je n'ai aucun droit sur rien. 

Ca fait quelques temps qu'il ne va pas bien. Et quand il ne va pas bien, je dois en subir les conséquences. Je dois être d'accord qu'il décide de m'adresser la parole ou pas, être d'accord sur tout. Quelques fois, quand il se réveille en pleine nuit suite à une dispute avec sa copine, c'est moi qui m'occupe de l'érection du réveil, que je le veuille ou pas. Je le veux souvent, en tout cas mon corps le veut toujours, mais ça me torture toujours. C'est pas simple d'être un putain de second plan.

En fait, je pense que c'est ça qui me blesse, le fait d'être au second plan. Cela dit, je ne peux me blâmer que moi-même. J'ai vraiment été conne de m'embarquer dans cette histoire, je connaissais bien le mec, son histoire et l'actuelle (enfin finie depuis ce matin - j'éspère plus pour longtemps, bien que ça avait l'air sérieux). J'aurais pas du m'embarquer là-dedans. Alors maintenant je vais souffrir en silence un point c'est tout.

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